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L’économie collaborative frappe à la porte de la mobilité professionnelle !

L’économie de partage : un moyen de rémunération déjà plébiscité en «B2C»

Le rapport entre la possession et l’usage s’estompe et la technologie permet de mettre en relation des utilisateurs au travers de plateformes biens connues (Blablacar, Airbnb, allovoisins,…) pour la location, le prêt ou le partage de produits ou services. Ces formats de mise en relation ont permis de monétiser les biens meubles ou immeubles de manière massive.

Une étude de Cofidis sur la consommation collaborative indique que 8 français sur 10 ont déjà proposé une prestation de consommation collaborative (revente de produits, location de leurs biens…) et que pour 76% d’entre eux, leur motivation après celle d’économiser de l’argent est d’en gagner !

Encouragé par la loi LoM, le covoiturage «B2B» est un marché prometteur

Pour 50% des entreprises, le covoiturage (BlablaLines, Klaxit, Karos…) est considéré comme un moyen de transport « adapté aux déplacements professionnels *».

Aujourd’hui, la Loi d’Orientation des Mobilités encourage fortement les mobilités actives et partagées, ainsi que la prise en charge par l’employeur des frais de déplacements durables (définis comme moins émetteurs de CO2 que la voiture individuelle).

Parmi les mesures de cette loi, le forfait mobilité permet le versement d’une indemnité non fiscalisée pour l’entreprise et le collaborateur plafonnée à 400€/an/salarié qui passera à 500€ courant 2021. Il a pour objectif de faciliter la prise en charge par l’employeur des trajets domicile/travail, à condition qu’il s’agisse de moyens de transport durables.

Éligible tant pour le conducteur que pour les passagers en covoiturage, ce forfait mobilité devrait contribuer à son essor pour autant que les Autorités Organisatrices de la Mobilité** et les employeurs accompagnent financièrement les salariés covoitureurs. 

L’hébergement «B2B» un potentiel de redistribution du pouvoir d’achat de près 10 milliards d’euros

Imaginons que les collaborateurs puissent mettre leurs biens vacants ou partiellement vacants à la location sur la plateforme de réservations de leur entreprise. L’idée serait de donner la préférence d’affichage aux biens proposés en location par les collaborateurs avant ceux référencés par l’entreprise.

Il serait relativement simple techniquement de mettre en place au sein d’une entreprise, comme pour le car-sharing, un «Airbnb intra-entreprise»voire de le mutualiser sous un format inter-entreprises.

L’enjeu financier est colossal pour les salariés. Les entreprises, avant la crise sanitaire, dépensaient près de 10 milliards d’Euros en matière d’hébergement B2B.

Prenons l’hypothèse d’une adoption de 10%, c’est 1 milliard d’Euros de pouvoir d’achat redistribué aux salariés.

#People #Profit #planet

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Cette solution permettrait en plus :

·      De réduire certains coûts directs et de gestion liés à l’hébergement (commissions…)

·      De développer la «marque Employeur» et de renforcer l’adhésion aux politiques de mobilité

La mise en place d’une telle démarche devrait se faire en concertation avec les collaborateurs et les instances paritaires.

Une étude d’impacts économiques, juridiques et fiscaux liée à l’adhésion interne, au modèle économique et au choix du dispositif (interne ou d’un renvoi sur les plateformes grand public) est également nécessaire. 

*«Micro-mobilité professionnelle et RSE : enjeux et perspectives. Etude Corporate Mobilities / Opinionway pour Kapten Business.

**Une Autorité Organisatrice de la Mobilité est l’acteur public compétent pour l’organisation de la mobilité sur son territoire. Elle a un rôle d’animation locale de la politique de mobilité en associant les acteurs du territoire et contribue aux objectifs de lutte contre le changement climatique, la pollution de l’air, la pollution sonore et la lutte contre l’étalement urbain.

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