Nous sommes convaincus qu’engager les collaborateurs dans une politique de mobilité responsable est un formidable levier pour :
- Développer la fierté d’appartenance à l’entreprise
- Renforcer l’attractivité envers les plus jeunes générations
- Retenir ses talents
- Réduire les risques liés à la mobilité et leurs conséquences, notamment financières, sur la personne et l’entreprise
Les 5 bonnes raisons d’ouvrir un chantier « mobilité responsable » en 2021 ?
1. Déplacements domicile-travail, voyages d’affaires et flottes de véhicules : les mobilités concernent 100% des salariés.
2. Les mobilités impactent les collaborateurs à plusieurs titres :
- Sur leur équilibre pro/perso : 73% déclarent que les déplacements « interfèrent sur leur vie privée » et 78% « faire plus d’heures de travail en déplacement«
- Sur leur sécurité : 11 % du total des arrêts de travail de plus de 4 jours sont liés à des accidents de la route
- Sur leur pouvoir d’achat : les déplacements domicile-travail représentent une dépense difficilement compressible de 1200€ par an par collaborateur.
3. Le cadre légal de la mobilité se renforce.
- La loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités du 24 décembre 2019) impose aux entreprises d’inclure le thème de la mobilité dans les Négociation Annuelles Obligatoires
- La loi PACTE affirme la nécessité pour les Sociétés de prendre en considération les enjeux sociaux et environnementaux inhérents à leur activité.
4. La crise sanitaire modifie le rapport à la mobilité des collaborateurs.
Après une année 2020 marquée par une immobilité contrainte, la mise en place d’une mobilité responsable ne peut s’envisager sans prendre en compte la voix des salariés :
- En matière de risque sanitaire : 76% sont prêts à exercer leur droit de retrait
- En matière d’efficacité : 46% des salariés indiquent que le déplacement n’est pas indispensable à l’exécution de leur mission.
5. Les attentes des salariés envers leur employeur en matière de mobilité sont claires.
Elles et s’articulent autour de 4 grandes priorités :
- L’amélioration du bien-être
- Le renforcement de leur efficacité
- La réduction de l’empreinte carbone
- La sécurité des déplacements
Comment s’y prendre ?
Dans ce contexte si particulier et face à des attentes claires, comment faire de la mobilité un levier de transformation des relations employeur-salariés et de rétention des collaborateurs ?
=> Déployer une première approche, basée essentiellement sur les changements de comportement à isopérimètre de déplacements et d’organisation.
- Concrètement nous fusionnons des données entreprises et comportementales pour définir différents « mobitypes » (segmentation de profils et de comportements de déplacements).
- Sur cette base de connaissances, nous exploitons les sciences comportementales (nudges et gamification) pour générer les modifications de comportement attendues en fonction des meilleures pratiques constatées.
- Nous agissons ainsi sur les risques, l’équilibre pro/perso des collaborateurs et leur pouvoir d’achat.
=> Adresser dans un deuxième temps les enjeux de mobilité (cycle de vente, cycle d’exploitation, parcours d’intégration…) qui touchent à l’organisation même de l’entreprise.
La finalité est de faire évoluer son organisation opérationnelle et ses interactions avec son écosystème (clients, fournisseurs, partenaires…) pour un gain de productivité et d’efficacité.
Et également de repenser le « package mobilité » au regard des nouvelles attentes générationnelles (crédit mobilité, usage vs. possession…).
Pour quels bénéfices concrets ?
- Faire de tous ses collaborateurs des contributeurs actifs de sa démarche RSE et développer la fierté d’appartenance
- Renforcer l’attractivité et la rétention des talents
- Réduire les risques liés à la mobilité et leurs conséquences sur la personne et l’entreprise
Sources :
BVA-Sales forces : Les salariés et les nouveaux enjeux du travail – mars 2018
Ipsos Fractures mobilités – mars 2019
OpinionWay/CorporateMobilities Observatoire des déplacements professionnels – Octobre 2020